Gestion – Trahison – Double jeu.

Une Nuit c’est Paris b-side. La face B de la plus « belle » ville du monde, s’illustrant à travers le monde de la nuit, mise à nue de forte belle et intelligente manière.
Mise en scène, ambiance, couleur, rythme, tout est là pour nous présenter Paris sous un autre angle, pas trop flatteur.

Il y a des travers, des compromis, des manigances, des codes à éviter d’enfreindre, des prises de risque pas du goût de tous, surtout de ses collègues, des choix logiques et parfois douteux.

Flic aguerri tu tiendras, à conditions d’abandonner une partie de soi à ce milieu, mais aussi une partie de sa fierté, d’être filou, un peu voyou.
Flic ambitieux ou jeune pousse pensant que tu seras le coq de la cour, revoit ta copie.

On pourrait avoir l’impression que le film tourne en rond, mais l’intrigue, très bien gérée, fait que le film nous accroche l’oeil, nous rend curieux, car on se demande juste comment il va s’en tirer, se dépêtrer de tout ça, tant l’accumulation  un tout petit trop. fait que l’on sent l’étau se resserrer bien sur lui.

Ne vous attendez pas à un thriller policier intense, remuant comme Nuit Blanche. Par contre, si vous voulez assister à un bon petit polar se voulant être au plus près d’une certaine réalité que vous fantasmer, Une nuit est pour vous, un soir, tranquille, tout seul.