Le fils de l’autre, ++++

2012_051_le-fils-de-l-autre

 

Erreur – Acceptation – Découverte et redécouverte.

À travers une histoire touchante, vision sous un autre angle d’un conflit qui perdure et qui pour le coup, est très efficace.
Le conflit israélo-Palestinien, autrement. Abordé avec ce film intimiste, au travers de personnages,  auxquels on s’attache assez facilement et surtout avec une situation peu commune – pas évidente à vivre pour des parents, bien trouvé, car bien malheureusement peut arriver à n’importe lequel d’entre nous – le tout est brillamment porté à l’écran.
La réalisatrice réussit un coup de maître à nous faire facilement entrer dans le film et à croire en cette belle et tragique histoire.

Le fils de l’autre, la propriété de l’autre, le territoire de l’autre… pfuu ! Le même scénario en belgique où les auteurs du film auraient échangé l’enfant wallon par un flamand, aurait été une drôle d’histoire belge, idem si ces mêmes auteurs avaient remplacé, toujours par inadvertance, une progéniture anglaise par un irlandais.
Le contexte conditionne le film, bien évidemment.
Tout histoire banale, toute épreuve de vie se déroulant ailleurs prend toujours un tout autre sens dans cet région.

Il y a presque de la délicatesse dans ce film ne serait-ce que par l’apaisement, la sensibilité, l’humilité, le fait que cela ne part pas forcément dans les tours quand il y a un problème.
C’est traité en adulte. Le débat trop passionné a été écarté.

Ce film, même s’il est empreint de certains clichés, n’a pas pour mission de porter sa pierre à l’édifice pour la paix, mais juste de montrer qu’il se passe des choses qui pourraient être incongrues et que la vie suit son cours malgré un conflit occupant une grande place dans la vie de toutes ces personnes, devant faire avec.


 

@cineprochereviews