Froideur – Lâcheté – Sacrifice.

Implacable ! Si reproduction de la réalité dans les quatre murs de ceux qui font de la vie de certains un enfer où un paradis est au plus juste dans Margin Call, alors sidérant serait l’adjectif pour résumer leurs actes.

Attendez-vous à avoir la tête lourde tellement ce qui est montré est assommant car écœurant mais si saisissant (très bien joué côté acteurs).

On est dans le monde financier, on arrive à le comprendre – son fonctionnement je précise, l’accepter est tout autre chose et merci au réalisateur pour ça – Margin Call est un film abordable s’adressant à tous et surtout les curieux, les colériques n’ayant toujours pas compris comment on en était arrivé là.

Petite motivation pour aller le voir, Jérémy Irons. Il est impeccable dans son rôle de big boss plus carnassier qu’un requin blanc qu’une toute petite goutte de sang aurait excité.
Pas de sentiments pour les faibles, zéro état d’âme. Survivre est la seule des règles, quoi qu’il en coûte.
Et la tirade de fin du patron ! Juste pétrifiante de réalisme car empreint d’un totale manque d’humanisme. Ainsi va le monde.

Le casting est là, le sujet est semble t-il maîtrisé.
En toute objectivité, le film est plus que bien. Son seul problème est son sujet. Presque énervant de le trouver bon, très bon, alors que ma première envie serait de tous les…(bip) (bip) (bip) arghhhh !

• Librement inspiré de la faillite de Lehman Brothers et de la crise des subprimes américaine de 2008.