La part des Anges, +++++

2012_095_la-part-des-anges

 

Des paumés – Une main tendue – Une offrande.

Vu en fin de soirée, j’avoue qu’à la sortie de la salle, j’étais très très très content de mon choix, surtout pour une chose, un truc bête m’ayant permis de me coucher moins con : le terme « la part des anges » qui qualifie la vapeur s’échappant du fût au moment où l’on enlève le bouchon.

Si vous aimez déguster un bon alcool, savez apprécier une bonne bouteille, vous allez plus qu’aimer ce film. Vous le trouverez beau et utile.

Dans La Part des Anges, il s’agit du whisky, mais pas que. C’est un film qui nous guide dans un univers très intéressant. De distilleries en séances de dégustation assez select’, nous découvrons un monde proche voire quasi similaire à celui du vin, avec peut-être un peu plus de codes.
Nous sommes plus en présence d’une comédie que d’un film dramatique.
En le regardant, le temps est presque suspendu. Ken Loach à sa manière, avec cette belle histoire, humaine et positive nous fait supporter – au sens positif du terme – ce groupe sur qui plus personne ne compte sauf bien sûr un homme, comme un saint qui va faire naître, à sa manière et involontairement, une vocation, fournissant ainsi à certains le leitmotiv que personne ne leur a jamais osé offrir auparavant.

Et bien sûr, tout effort méritant récompense (…). Regardez le film, ce sera 1h40 de votre temps que vous ne gaspillerez pas. Je m’y engage.

Grattez la surface, et nombreuses seront les surprises. C’est un peu la morale du film.


 

@cineprochereviews