Blue Jasmine, +++

 

Descendre de son petit nuage – Parasiter son monde – Rebondir coûte que coûte.

Du Allen dans la forme et toujours aussi bon dans les plans de vue qui permettent de vivre au mieux l’instant.

Digne jusqu’au bout.
Ce portrait de femme est caustique, mais curieusement tout est fait pour que l’on ne s’apitoie pas sur son sort.

On suit cette dramaturge, ce revers de situation, et surtout le contraste de style de vie de Jasmine qui n’a pas d’autres choix que faire avec ce qui lui tombe dessus.

Sa vie change et malheureusement pour certains, la leur aussi. une onde de choc qui touchera surtout sa sœur qui n’avait pas besoin de ça, mais nous oui !
Car, c’est à ce moment là que le film nous sort de notre torpeur, du fait d’être diamétralement opposés, il y a de choses qui passeront et beaucoup d’autres pas.

Bien moins entraînant que la série des « I love.. » , Blue Jasmine est tout de même un vrai Woody Allen, preuve qu’il est bicéphale dans son style.
En effet, selon le Woody que vous aimez, vous passerez un bon moment ou vous serez content que ce film dure juste 1h38 et ce malgré le beau jeu de deux actrices principales.
C’est tout le problème avec Allen. Ça passe ou pas.

@cineprochereviews