Une génèse, en noir et blanc, pour une atmosphère d’équité, et qui très bien exploité, donne plus de corps et de force au film – Des critiques directes et passives cinglantes – Des femmes…surtout deux.
Un film équilibré qui se prend comme il vient, c’est-à-dire, le témoignage d’un vécu pouvant permettre de mieux comprendre certaines choses, de poser des mots sur des faits, de sortir d’une certaine ignorance. Une phrase pourrait résumer l’un des sujets du film :
|« Heureusement que tu as connu l’Islam avant de connaître les musulmans. »
Cette phrase fait partie, à mon avis, de l’une des trois plus belles scènes du film dont ses retrouvailles émouvants avec celle à qui il doit beaucoup et son pèlerinage au Maroc.
Un film autobiographie qui tord le cou à bon nombre d’idées reçues et surtout véhiculées depuis trop longtemps et qui malgré la bonne volonté de beaucoup, ne semblent pas vouloir changer de cap.
|« On ne doit pas se sentir étranger dans notre pays. Et notre pays c’est la France ! »
Pour moi, cette phraseest une dédicace à certains. Ceux rejetant des êtres du fait d’être d’une autre confession religieuse que la leur, mais aussi à bon nombre de jeunes issus de cette génération d’ « enfant issue de l’immigration » à qui guère de place et de chance n’est laissée pour réussir. Conséquence, un rejet non pas l’autre mais pire, de sa terre mère. Mais heureusement que par moment, quelqu’un prend le risque de tendre la main à l’un d’entre-eux. Acte qu’ils n’oublieront jamais.
- Adaptation cinématographique de l’autobiographie éponyme d’Abd Al Malik.