Renaissances, +++

 

Un qui a oublié d’être con – Une imposture à double tranchant – Il y a un truc qui ne colle pas et qui tient en haleine.

L’intrigue de Renaissances pourrait se résumer à : « Ce n’est pas à un vieux singe que l’on apprend à faire la grimace ».

Rien de transcendant sur la forme, car rien de très spectaculaire pour ce SF plutôt cérébral se positionnant pour le coup comme un SF d’anticipation qui aborde une nouvelle fois le thème du changement d’identité en s’appuyant sur les « formidables » avancées de la science que des apprentis sorciers  ou savants fous ne se gênent d’utiliser au profil des plus offrants.
Vous l’aurez compris. Vous aurez droit à de l’action, de l’intrigue, d’une remise en cause et d’une critique. Pour les deux derniers thèmes, il s’agit du pouvoir de la science, mais surtout quand il n’y a pas de contrôle dessus et le statut social où les riches encore une fois se permettent tout ce qu’ils veulent. Oui, c’est un SF moralisateur en beaucoup de points.

Renaissances se regarde tranquille car il réussit à tirer son épingle du jeu en nous intriguant par son fond…qui par instant se devine assez aisément. Bon film !

 


 

@cineprochereviews