Une singulière parabole sur l’identité – Avec de « sympathiques » dommages collatéraux – Deux bons ingrédients gagent de passer un bon moment.
Lena est un délice de p’tit film touchant et charmant qui ne paie pas de mine, avec une actrice pour laquelle on aura une certaine tendresse, tant son jeu par sa sobriété, sa délicatesse et sa grâce font merveille.
Le film explore une nouvelle fois la crise de la quarantaine, mais côté féminin, qui se manifeste volontairement ou pas de façon plutôt originale : une perte de mémoire, d’un coup, comme ça.
Dès lors, deux choix : s’apitoyer sur son sort ou aller de l’avant.
Lena est positif et positive. Le film ne sort pas les violons, malgré le fait qu’il trace des portraits auxquels certains s’identifieront. Il y a peut-être un message subliminal. Elle est positive cette femme, car elle s’autorise à vivre, revivre même en ne s’interdisant au passage quelques petites bêtises comme celui succomber au fruit défendu. Elle a un motif sérieux pour sa régression, alors pourquoi se compliquer la vie à refouler ses envies.
Cette femme avec un statut social plutôt dans la moyenne haute, si elle ne l’était pas avant, devient aventureuse, espiègle, libre, surprenante. Elle vit cette vie là, celle que le destin lui propose de recommencer et nous met le doute au passage…message subliminal comme je disais !
Bon film, bonne toile !
- P.S : La bande son est comme le film, agréable.