Les 8 salopards, ++-

 

8 ème film – 8 bons persos au casting – 8 ème bande son d’un Tarantino movie à avoir.

La formule de base ne change pas. Longs plans et beaucoup de bla bla. Illustration parfaite avec le huis clos dans une diligence, qui même si elle représente à la perfection le fameux style Tarantino, ne produit aucun effet d’impatience pour la suite des événements. En fait, on se dit déjà que cela va être long, très long.

Bon Ok ! Tarantino, c’est surtout beaucoup de bla bla bla, mais là, il n’apporte aucune valeur ajoutée. On s’fait terriblement ch*** pendant quasiment la première heure, puis les 2h45 tout court et on les sent passer. Rien à voir avec les récents Django Unchained et Inglourious Basterds où il y avait un minimum de plaisir, un semblant de jouissance qu’on assumait d’aimer tant le côté pervers et cynique à souhait de la chose était jouissif.

Donc ! Ici on a un peu dans le film à énigmes façon Agatha Christie, sur fond de confrontation raciale sauce USA dans l’après Guerre d’indépendance, de Sécession (plus précisément), pour un western old school impeccable dont les codes sont respectés. Certes, un peu polissé côté language, car « Négro » a presque disparu (- Hourra -) et en fait non, que nenni, juste pendant…allez, les 20 premières minutes et après on bat peut-être le record de flots d’insultes racistes en un film au ciné, même s’il paraît qu’à l’époque c’était ainsi. C’est très étourdissant à la longue !

Il faut être patient pour mériter ce film, vraiment très patient pour mériter enfin peut-être la chose intéressante de ce film qui est le glauque durant le carnage de fin. Il est digne de la scène du hangar de Reservoir Dogs.

Un lieu, un language, une mise en scène, des acteurs, des accents de la mort, des terribles face-à-face, un cynisme jubilatoire, oui c’est bien du Tarantino… mais qui assurément, ne sera pas du tout du goût de tous.
En gros, rien de neuf ! Presque un sentiment que Tarantino tourne en rond et qu’il a un peu oublié le sens du « divertissement kitsch. »

Bonne toile !

 


 

@cineprochereviews