Blade Runner 2049, +++

 

⌈   Revu le 1 à la télé juste avant cette séance, question de se remettre à jour – Tout est toujours là pour accrocher l’attention du spectateur – Néophytes attention !!!   ⌋

L‘échange à la fin de Blade Runner 1 semblait être un message prémonitoire : « Des belles choses et des miracles » , donc, des surprises en effet et pas de déception de ce côté là.

L‘essentiel semble toujours se trouver dans les échanges sans oublier l’ambiance sonore, à ceci près que dans BR-2049, elle est omniprésente. Par contre, côté mise en scène, pas de surprises ! Les longs plans et la lenteur – éléments d’une partie de l’ADN du premier – sont bien là et ils laisseront une grosse impression du type : on a pris Blade Runner (l’original) et l’ambiance de l’excellent Premier Contact, voilà, on a ce Blade Runner new look.
Il paraît qu’« Il n’y aura plus de vie sur Terre quand les abeilles disparaîtront. » Mystère, mystère qui s’apparente à un message sublimal ou à un rappel. À méditer !
Vous ne serez pas surpris en ayant l’impression que l’on vous assène, comme dans le 1, de nombreux messages subliminaux subtiles à déchiffrer et avec toujours cette interprétation d’un futur faisant comprendre que le présent n’est pas si mal que cela. Le travail cérébral du spectateur ne cesse jamais. Toutefois, on comprend rapidement une chose : qu’il y a des luttes très compliquées à gagner, surtout celles contre soi-même…cela est valable pour tous !

« Naître, c’est avoir une âme »

« Parfois pour aimer quelqu’un, il faut savoir lui rester étranger »

« Espoir d’être. » Les androids qui espèrent « être » semblent plus souffrir que les humains qui eux, semblent ne plus se préoccuper « d’être » des « êtres » vivants, d’être le top de la civilisation.
Du cynisme, des critiques, des signaux, plus d’une intrigue, une esthétique bien travaillée…des longueurs, le rythme de sénateur du premier est vraiment bien là.
Intéressant, mais long et lent. Les fans du 1 ne seront pas dépaysés avec cette vraie suite qui ne fait pas dans le racolage, car on sent que tout a été fait pour être une…bonne suite, en commençant par le choix du réalisateur. En effet, l’intelligence de la mise en scène de Denis Villeneuve est bien présente. Son fameux effet boomerang obligeant le spectateur à se repasser le film en tête vitesse grand V, et l’instant où un détail est un tout, nous oblige presque à se repasser les deux films, l’actuel et et le premier. En gros, il a respecté l’esprit de l’original tout en y intégrant sa patte. Ce qui rend cette suite agréable est l’apport d’éléments du 1, sinon, rien d’impressionnant, sinon que cela soit très bien fait.
Bon film. Vous apprécierez que Ryan Gosling ne soit pas à la fête !

 

  • p.s :  Je ne me rappelle pas si j’ai mentionné que le rythme était… je blague là !
    Par contre là non, pas de blague. Le futur de la femme ou plutôt son corps n’évoluera guère dans un futur proche. L’un des messages subliminaux de ce SF d’anticipation semble être trop visionnaire. Blade Runner 1 de 1982 l’évoquait déjà. Donc rendons lui justice mais surtout à l’écrivain Philip K. Dick qui lui, avait vu juste. Le corps de la femme est vraiment devenu un objet marchandable et ce depuis fort longtemps. Cruelle projection !

 

@cineprochereviews