The Foreigner, +++-

 

⌈   Des beaux projets – Pas vraiment sur la même ligne – Un homme meutri qui n’a plus de famille.   ⌋

Dans un film, c’est toujours un plaisir de voir des puissants trépasser face à des obstinés ayant pour seule motivation la justice. Quand la peur change de camp, The Foreigner.
Mais aussi, The Foreigner ou le combat d’un homme, entraîné malgré lui dans une guerre qui n’est pas la sienne.

Les scènes d’actions sont remuantes avec un papy Chan toujours au top, l’intrigue est celle qu’elle est : simple mais bien travaillée.
Certaines scènes mettent bien en évidence la façon d’agir dans les deux camps (l’État anglais et l’Armée républicaine irlandaise : l’IRA) comme pour évoquer ce qui jadis se passait, la scène de fin dans l’appartement est éloquente.
On peut aussi y voir une juste et vive critique du type : « Nous les anciens, nos actes passés avaient un sens » versus le terrorisme d’aujourd’hui, celui de la jeune génération, qui serait sans fond, pas viable, car sans véritable justificatif, essentiellement de la violence gratuite.

Pour donner du relief à son film, on pourrait avoir l’impression que le réalisateur se soit inspiré d’un film et pas n’importe lequel. Oui, j’ose comparer – au risque de déplaire –  The Foreigner à Rambo 1, car c’est un film d’action au travers lequel on dénonce subtilement des faits, mais ici, plus les actes que les affres de la guerre ou d’une lutte.
Bon film, bonne toile !

 


 

@cineprochereviews