Capharnaüm, ++++

•Sortie France le : novembre 2018 // Vu le : 8 novembre 2018
•Synopsis et bande-annonce : capharnaum-vostfr (via Les Cinémas Pathé Gaumont/YouTube)
•Chronique :

 

—   Une demande qui fut légitime – Compréhensible au fur et à mesure que l’histoire avance – Misère humaine, misère sociale et les profiteurs de toute sorte   —

Deux histoires, deux délicates situations pour deux êtres qui n’étaient pas certains de leur lendemain. Le plus touchant est de voir tout l’humanisme qui se dégage de beaucoup de personnes en difficulté. Si vous avez trouvé Lion dur à regarder, je vous met au défi de ne pas trouver que ce film est puissance 10, tant on se demande si l’espoir d’un mieux en pareil cas est possible.

Une première scène assez éloquente, une seconde qui  témoigne de la désolation et des conditions de vie de certains dans le Liban d’antan, le plus dur est de se dire qu’aujourd’hui, ce qui est montré dans ce film perdure – conditions de vie comme coutumes – dans ce pays qui certes avance, mais pas pour tous. Coutume, car dans certains pays, faire beaucoup d’enfants est une coutume, même si on vit sans rien et donc sans rien à leur offrir.
Émancipation précoce, débrouillard à l’esprit justicier. Plus mâture, lucide, avisé, éclairé que ses parents, surtout très dur verbalement envers eux..à juste titre, ce garçon a eu la vie qu’il a vécu. En effet, enfant plus mâture et hardi que ses parents et petit bonhomme à qui on ne la fait pas, si vous n’arrivez pas à ne pas en vouloir aux parents d’être des irresponsables procréant des vaches à lait pour subvenir à leur besoin, alors chapeau !

Ce biopic montre deux choses qui aujourd’hui, semblent encore bien actuelles. La situation des immigrés – africains notamment – dans les pays arabes et les enfants livrés à eux-mêmes. J’évite de m’engager sur l’imonde sort réservé aux petites filles par leur propres parents.
Dans Capharnaüm on peut détecter deux récits riches qui sont là pour montrer, témoigner plus que pour émouvoir. En effet, tout rude qu’il soit, le film ne fait pas dans le larmoyant, alors que beaucoup de cas s’y prêtaient. C’est ça sa différence avec Lion.
Capharnaüm, c’est l’histoire vraie de CE petit garçon, un petit garçon héroïque ! Cet avis n’engage que moi. Bon film !

« Que les parents qui ne sauront pas s’occuper des enfants qu’ils veulent mettre au monde n’en aient pas ! »

 


 

@cineprochereviews