Edmond, +++++ ♥♥

•Sortie France le : 9 janvier 2019 __ Vu le : 12 février 2019
•Synopsis et bande-annonce : edmond (via Gaumont/YouTube)

•Chronique :

 

Aller voir « Edmond » ce n’est pas allez voir un film — Aller voir « Edmond » ce n’est pas se divertir absurdement  Aller voir « Edmond » , c’est se cultiver et être émerveillé…sur beaucoup de plans _

Sarah, Rosemonde. Encore une fois, LA femme fait..a tout fait. L’entrée en matière de ce ressenti est éloquente. Lisez la suite !

Le Paris du 19ème siècle en ébullition, des joutes verbales alliant intelligence et humour, des acteurs et actrices qui semblent s’être amusé.e.s pour nous offrir un‎ film lumineux, rythmé et entraînant à tel point qu’on ne lâche pas l’écran des yeux. Autre sens en folie, l’ouïe. En effet, tout comme la vue, on se concentre pour se délecter des dialogues qui donnent dans le tac au tac. Comme les décors, les échanges sont un délice.
Courage, amour, héroïsme, panache, sur la toile, ce sont deux belles histoires d’amour et elles ne sont pas que sentimentales.
‎Si comme moi durant votre séance vous éprouvez une exaltation que vous ne pourrez point contenir, j’espère que cela sera dû au ressenti global de ce film qui est à l’image de son contenu, c’est-à-dire grâce à son style très théâtral sous forme de compte à rebours, avec des coups de pression permanents, et surtout grâce à cette sensation d’improvisation durant ses deux heures qui filent vite, mais vite.
Pas possible de dire si jadis l’écriture de cette intemporelle et certainement à jamais une œuvre majeure du patrimoine culturel français s’est passée de la sorte, mais si c’est bien le cas, chapeau bas.

Acteurs et actrices : « Artisans de l’éphémère. »
Génèse pas triste et enrichissante, Edmond est ‎beau, sublime, captivant, entraînant et émouvant.
La distribution est au top, la mise en scène, pfuuu…Magnifique ! Le théâtre au ciné, encore une réussite. Du plaisir, du plaisir, du plaisir !
De toutes les bonnes et intéressantes choses dans ce film, mention spéciale au personnage de Coquelin car brillant, aux deux interprétants des corses avec leur grand mais subtile sens de l’entreprenariat, à la brève apparition d’Anton Tchechov dans un lieu plutôt insolite, mais surtout, surtout, surtout à Honoré ce grand sage et formidable inspirateur. Bonne toile !

« Le désir pousse les hommes à accomplir des conquêtes. Une fois assouvit, il n’y a plus rien »

« Il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits »

 

  • Adaptation cinématographique de la création par Edmond Rostand de la pièce de théâtre à succès « Cyrano de Bergerac » en 1897.

 


 

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