Nevada, ++++

•Sortie France le : 19 juin 2019 __ Vu le : 29 juin 2019
•Synopsis et bande-annonce : nevada-vostfr (via Ad Vitam/YouTube)

Chronique :

 

Les beaux — La brute et Le boss  _

Entre les beaux plans sur les magnifiques bêtes que sont ces mustangs sauvages dans les grands espaces américains et le beau portrait d’homme, pourquoi choisir ?

Un homme au caractère rude et un animal sauvage. Il y a ici des destins croisés et un dénominateur commun qui fait encore une fois dire que d’une façon ou d’une autre, nous sommes tous liés sur cette Terre, ici, ce sont les souffrances intérieures. Apprivoisement ok, mais de quoi ou de qui ?
Nevada. Un État des STATES, mais un titre qui pourrait être comme un jeu de mots. En effet, dans Névada, on peut percevoir éva pour  Évasion, celle qui permet à son esprit d’apaiser sa colère, d’expier ses torts, ou on peut aussi entendre « Never, » pour pas d’espoir d’un mieux.

Compassion, tension. C’est d’abord la simplicité d’un tout qui fait ressentir que ce film est un beau film.‎ Ce tour de force est dû au fait que ses plans lui imposent au public à être en observation, lui impose de regarder sans décrocher ses yeux devant ce récit de vie fort et cet intense rapprochement entre deux êtres vivants.
Beaux plans et beaux paysages, la genèse de la naissance d’un lien, réussir ce que l’on a décidé, histoires de dressage.s et de rédemption,‎ ‎rédemption par l’auto-discipline qui par la force des choses s’impose à soi, y parvenir par le biais du‎ dressage d’animaux sauvages avec des concepts valables pour les humains : « Respecte son espace, il respectera le tien » , « Maîtriser un cheval c’est d’abord se maîtriser. »
Nevada, c’est l’Amérique et ses prisons, l’Amérique et ses grands espaces, l’Amérique et ses indomptables, sans oublier ses artistes qui vous donnent envie d’assister un jour à des enchères…mais là-bas bien-sûr ! Bonne toile !

 

 


 

@cineprochereviews