Midsommar, +

•Sortie France le : 31 juillet 2019 __ Vu le : 1er août 2019
•Synopsis et bande-annonce : midsommar-vostfr (via Metropolitan Films/YouTube)


Chronique :

 

Une fille qui…Une fille — Un mec qui veut prendre une décision, mais il a des potes — Partir faire un trip avec ses potes et avoir sa cop dans les pieds, belle connerie. Certains le penseront, beaucoup ne le diront pas  _

L’affiche 4/3 du ciné mentionnait : « Par le réalisateur de Hérédité. » Vue la chienlit que cela a été…que ce fut pour moi d’avoir regardé ce film, allez savoir pourquoi, sans voir la bande-annonnce, j’ai tenté son nouveau film. Je ne dois pas avoir la rancune tenace envers les artistes du pur 7ème Art, le cinéma d’art et essai !

Et en effet, l’ambiance – visuelle comme sonore -, la mise en scène de la mise en place‎, rien à dire, c’est…lui. C’est long, long, long, très long à venir, il nous laisse entrevoir un bon truc à venir et surtout, il semble y avoir encore et toujours comme de la philosophie sociale qui…pfuu rien !
J’en conviens, il a un style ce réalisateur. On adhère ou pas !
Avec Midsommar, il nous propose de suivre neuf jours d’une « fête » païenne qui ne se célèbre que tous les 90 ans, au sein d’une commaunuté Peace and Love au fin fond d’une forêt en Suède‎. Why not !
Mais pourquoi Diable ne pas tout simplement dire qu’il s’agit d’une secte !? Même sans une grosse croix plantée au milieu du village immanquable comme l’église du village, le doute n’est pas possible.
Des coutumes dont on fait toujours l’erreur de ne pas les expliquer aux étrangers ‎; Un promenons-nous dans les bois avec avec un couple dont l’histoire est finie mais qui se voile la face par lâcheté ; La drogue, c’est connu, c’est pas bien, mais j’avoue qu’il serait bon qu’on en prenne un peu quand on va voir les films d’Ari Aster…question de ressentir quelque chose.
Parce que pas captivant, ne rend pas curieux, certain.e.s se prendront à imaginer de l’horreur via du sacrifice humain comme quand cette dame est au sommet d’une colline ou juste un peu d’horrifique, parce qu’on en veut bordel, vous en voudrez !
Mais quand ça vient…l’horrifique ou horreur, il n’y a rien de vraiment impressionnant, tellement on dirait des scènes de films de série Z, mais qui ne donnent même pas envie de rire tant le ridicule est hors contexte.
Si ce réalisateur inscrit son style dans du cinéma horrifique de genre, je n’ai aucune indélicatesse à dire que le réalisateur de Get Out et de Us, le nommé Jordan Peele, a une bonne longueur d’avance sur lui.
Midsommar. J’aurais aimé dire : « bien barré » , mais « insipidement vôtre » sera plus honnête…et ça dure 2h20. Vive l’harmonie ou l’osmose, c’est comme vous le sentirez. Putain de transcendance…à placer dans le contexte du film ! Bonne courage et bon ciné !

 

 

  • p.s :  Vive les miroirs. Comme pour Hérédité, il a comme une impression de rajouts de choses d’inutiles, surtout visuellement. Cela se voit, se ressent ! Il va vraiment falloir cesser les compliments dithyrambiques attrape-mouches sur les oeuvres de ce réalisateur. Ici c’était : « Un chef-d’œuvre indéniable. L’émergence d’un cinéaste phénoménal » ; « Une richesse colossale » ; « Une expérience viscérale. »
    La vasseline était en option bien-sûr ! C’est grossier, mais pas toujours pas hors contexte. 2h20 !

 

 


 

@cineprochereviews