•Sortie France le : 25 septembre 2019 __ Vu le : 28 septembre 2019 •Synopsis et bande-annonce : portauthority-vostfr (via ARP Selection/YouTube) •Chronique :
Un contre-temps pas malheureux — Un paumé qui se cherche — Les États-Unis et ses contrastes __
Il y a courage et courage comme il y a violence et violence. Il y a secret et secret comme il y a choix et choix. Il y a histoire d’amour et histoire d’amour. Port Authority, surprise !
Oui, Port Authority est une vraie bonne surprise, le genre qui au cinéma se passe quelques fois comme ça : Tomber sur l’affiche d’un film dont vous n’avez pas entendu parler, avoir la curiosité attisée par les 5-6 lignes du synopsys que d’habitude vous ne lisez pas, aller voir la dernière séance du samedi soir, juste après le boulot et en sortir ravi…cela l’est encore plus quand il s’agit d’un film dramatique.
Dans un premier temps, Port Authority on peut se dire : « C’est fou comme parfois le destin peut être arrangeant » (pour les circonstances de la rencontre), puis faire un constat : « C’est comme ça que cela se passe là-bas » (les magouilles immobilières, l’exploitation de démunis par des démunis).
Mais ce film, c’est principalement un jeune homme qui débarque de sa province dans la grande ville de New York, Quartier de Manhattan à Harlem et qui découvre un monde insoupçonné où entre autres, la misère sociale qu’il vit, contraste avec la beauté des danses (voguing) de membres de la communauté Queer dont il croise le chemin un soir, le chemin de celles et ceux qui ne se laissent pas faire.
Lumière, plans, sujet.s, Port Authority est un indé qui porte bien son étiquette. Sa simplicité, son naturel, les contrastes qu’il nous propose, mais aussi sa musique d’ambiance, sa chaleur, la beauté naturelle de ses personnages, son histoire qui nous tient en haleine tout du long, je ne suis pas malheureux d’avoir pris le risque d’être allé le voir. Bon ciné !
« Si une personne ne te dis pas au revoir, tu attendras toujours son retour »