El buen patrón, ++++

•Sortie France le : 22 juin 2022 __ Vu le : 10 juillet 2022
•Synopsis et bande-annonce : elbuenpatron-vostfr (via Paname Distribution/YouTube)
•Chronique :

 

 

Monsieur Javier Bardem — La cruauté du monde du travail montrée de façon comique — Une qui ne sait que trop bien ce qu’elle fait …

Un patron à l’ancienne aux méthodes à… l’ancienne  – avec un esprit de dirigeant paternaliste et protectionniste, le genre qui voit tout, déduit vite, s’implique en aidant, s’intéresse à ce qui se passe dans la vie des personnes qui l’entourent – il évolue presque à contre-courant dans un monde qui, lui, a avancé, à l’inverse de la nature humaine. Toute méthode ayant ses limites, les siennes qui ne semblent guère avoir changé seront-elles suffisantes pour lui permettre de perdurer !? Cqfd !

Dans un monde qui a besoin…d’équilibre, le poids des conneries de certains, accumulé aux siennes et additionné à des imprévus, notre bon patron dont la semaine parait bien chargée ne semble pas être au bout de ses peines, car côté découvertes, il en fait des bonnes et des pas tristes.
Un homme connu de tous, le pouvoir qui rend toujours beau, le réseau et son importance, les ingrats, El buen patrón nous offre une exploration de ce que c’est d’être un Patron ou de ce que c’était d’être jadis ce type patron.
Ce film nous présente un homme gentil très actif, qui semble juste, mais que les situations amènent à être parfois, sinon souvent un bon connard.‎

‎Reposant, malgré le désolant des certaines situations,  Xavier Bardem est impressionnant pour ne pas dire excellent dans l’incarnation de ce « séduisant » et drôle de patron pour qui on a beaucoup de sympathie. Oui, on en a, surtout quand il donne l’impression de se rapprocher du gouffre et tout cela‎ en restant stoïque, même quand il est tout près de la crise cardiaque parce que des mauvaises surprises le contrarient assez fortement.

Situations cocasses qui positionnent ce film à la limite de la satire, ‎El buen patrón est une ode aux sacrifices, à l’hypocrisie et au bonheur de façade. Mais, c’est surtout une ode au cynisme, tout cela avec de l’humour très bien placé.
Comment tout cela va t-il se terminer !? En fait, c’est la vraie grosse question côté intrigue.‎ L’offensive n’est pas triste…comme les retours de bâton. Bon film !‎

 

« Parfois il faut truquer la balance pour qu’elle soit exacte »

 

 

  • p.s :  Un réel plaisir de revoir Almudena Amor qui jouait dans Abuela.

 


 

@cineprochereviews

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