12 years a slave, +++-

 

Deux enflures – Occulter l’instant pour survivre jusqu’au moment où l’on ouvre les yeux, un chant – Des acteurs surprenants.

« C’est ma propriété. Je l’ai payé ! »

Cruauté d’antan qui malheureusement si elle était admise de nos jours, beaucoup ne se gêneraient pas.

Sentiment mitigé !
Boule au ventre par moment, sans plus parfois !
Est-ce dû à l’acteur auquel je ne suis pas parvenu à m’attacher ou au fait qu’avec le film Le Majordomequi était déja très fort émotionnellement, car son personnage était plus touchantdont le contenu traitant du sujet de la condition des noirs et surtout les injustices s’y trouvant, avait mis la barre très haut. La proximité des événements étaient plus éloquente du fait que beaucoup aujourd’hui soient encore victimes de propos, d’actes et de comportements comme dans ce film.
Je ne me trompe pas. Je sais que les deux époques sont incomparables.
La ségrégation est l’enfant de l’esclavagisme. (perception très personnelle)

Effectivement, 12 years a slave se passe à une autre époque que Le Majordome. Malgré mon sentiment mitigé, je vous le dis, il faudra bien s’accrocher tout de même.
Il ne s’agit pas d’un film pour surprendre, mais pour dénoncer un sujet universel, l’hommequelque soit son ethnieet son pire côté, cruel, plus qu’un animal…que bien sûr, il n’assume pas au vue du tollé provoqué à chaque fois que le sujet de la reconnaissance de l’esclavage en crime contre l’humanité est abordé. Moment idéal pour observer les relents de haine suintant des héritiers des fruits de la colonisation !
Nous sommes en 2014, et le seul véritable progrès qu’engendre l’humain sont des technologies. Eux au moins n’ont pas de conscience, donc pas de risque qu’ils revendiquent quoi que ce soit.

Mais comparer l’être humain à un animal est une erreur de ma part et une insulte aux animaux qui ont eux, un sens éthique, chose inexistante chez beaucoup, négriers comme « maîtres » , à leur époque et encore beaucoup à notre ère, si l’on se donne la peine d’ausculter en profondeur le genre humain.

 

  • P.S :  Après l’excellent Shame, Steve McQueen surprend à nouveau avec une nouvelle radioscopie des hommes toujours en ne prenant pas de gants. Il le fait bien, alors qu’il continue !
  • Coup de cœur pour Lupita Nyong’o
  • Adapté des mémoires de Solomon Northup, esclave noir libre dont les droits ne furent pas respectés.

 

@cineprochereviews