⌈ Le cadrage qu’il faut – L’actrice qu’il fallait – Un traitement de l’image nous faisant tout confondre ⌋
Une confrontation d’une journée pour un récit revenant sur l’un des événements les plus marquants de l’histoire des États-Unis d’Amérique et par conséquent du monde. Jackie est un mode d’emploi, le déchiffrage d’un univers, une sorte de portes ouvertes sur les backstages de la Maison-Blanche.
On découvre une femme face aux événements et aux autres. Ce biopic sur la personne en est aussi un sur l’instant tragique. C’est assez intimiste, il faut le reconnaître mais il n’est pas vraiment en mode grand déballage, plutôt au plus juste et absolument pas ennuyeux. Natalie Portman est EXCEPTIONNELLE, très proche de sa performance dans Black Swan, et Greta Gerwig plus éteinte qu’à l’accoutumée avec un maquillage qui efface sa personnalité, est méconnaissable dans son rôle.
Si on ne fait pas attention, par moment, on pourrait croire qu’il s’agit d’images d’archives. Si il y a en a, alors ellss se confondent efficacement à tout le reste.
Côté montage, efficacité de la première à la dernière seconde. En un subite instant, on passe d’un moment calme à tout son opposé, ou juste d’une scène à l’autre. La courte durée des scènes, curieusement, créée une dynamique faisant que l’on ne voit pas passer le temps.
C’est saisissant, captivant et instructif.
« Une Première Dame doit toujours être prête à plier bagages. C’est inévitable !… »
… voire inéluctable !
Bonne toile, bon film !
- Film s’inspirant des faits s’étant déroulés avant-pendant-après l’assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy, le vendredi 22 novembre 1963 à Dallas.