Fast and Furious 8, ++++

 

⌈   Une intro rappelant XXX Reactivated, caliente – Ça secoue – Une grosse bonne raison   ⌋

Vous pensiez avoir tout vu, pensiez que cette licence était à bout de souffle, qu’après un double saut dans des tours elle aurait du mal à vous étonner. Il ne faut jamais sous-estimer une licence hollywoodienne produisant des FGSVTC_Films Grand Spectacle Vide-Tête Certifié (- petit label perso -).

Des « Men In Black » toujours bien fandards, des ennemis et adversaires d’autrefois pour donner un coup de main, des cyberterroristes ressemblants à des écolo-terroristes plus hypster ou très bobos qu’autres choses, des combats de coq mais pas poids plume, répliques de la mort, humour, des vannes, de l’invective en veux-tu en voilà, et surtout, ça démonte l’oreille interne…
La liste pourrait être très longue côté contenu comme :  Statam en yamakasi, The Rock en pétard, Kurt Russell au top du cynisme, Charlize auto-investi en Messie. Du monde quoi !
Par contre côté bagnoles, le traitement qui leur est réservé est sans commune mesure. Ça fait presque peur et surtout mal au cœur.
Fast and Furious, opus 8, c’est DU LOURD, du TRÈS LOURD. « Ça envoie du steack, c’est du sale » comme disent certains… ceux d’une certaine génération.

Car oui, le deuil semble être digéré. Avec ce huitième épisode, la saga Fast and Furious revient à l’essentiel : action, humour à fond, famille, situations très improbables, duel du tonnerre, retour à la légèreté et au fun XXXL qui lui manquait dans les deux derniers épisodes pour les tragiques raisons que l’on connait.
L’intrigue est bonne, les scènes d’actions accrochent les yeux tout du long et le film défilant tellement vite que l’on n’a pas l’impression qu’il dure deux heures. Un petite rallonge n’aurait pas été de refus.

La scène. Celle avec un Statam dans ses œuvres… avec un landeau. Total fun. C’est très gros, mais l’éclate est totale. Rien à dire !

Alors, on avait eu le tank dans le 6 je crois, et maintenant un sous-marin…une navette spatiale pour la prochaine fois ? Allez, ouvrons les paris !
Bonne toile, bon film !

 

  • p.s :
    -Après Logan, encore un film ne donnant vraiment pas envie d’être à l’ère de la conduite autonome. Les voitures façon gros rats zombies, merci, mais très peu.
    -Il y a plus stressant que des balles sifflant partout. Y a une mère qui pleure.

 

@cineprochereviews