Le ciel rouge, ++++

•Sortie France le : 6 septembre 2023
•Synopsis et bande-annonce : lecielrouge-vostfr (via Les Films du Losange/YouTube)
•Chronique :

 

Les problèmes, cela se ressent avant de les entendre…comme c’est le cas pour les animaux Des regards Un imprévu qui en entraîne bien d’autres‎ …

Calme, comme le lieu qui instigue au lâcher prise, Le ciel rouge est une prescription à qui veut voir un récit tranquille fait de petits mystères, surtout pour ce qui est du lien entre deux personnes.
Mais, il y a ces avions très bruyants, annonciateurs d’un danger qui approche. Un danger ou des dangers !?

Une petite maison au calme au fond des bois, villégiature, un écrivain qui a besoin de calme pour faire son « travail » qu’il considère être du genre qui ne permet pas de faire autre chose, mais quand même, il se laisse beaucoup distraire par sa curiosité et a du mal à s’ouvrir aux autres. Oui, le portrait n’est pas déplaisant.
D’autres qui vivent l’instant de la saison estivale, des ambiguïtés, Le ciel rouge c’est observer un mec qui manque de tact, qui ne sait pas ce qu’il veut, n’assume pas ce qu’il ressent, se torture intérieurement et surtout ne s’intéresse pas à ceux qui l’entourent, ce qui lui éviterait bien de mauvaises surprises. Sans trop exagérer, je me permets de comparer ce film à un tableau d’art abstrait.

Le film pourrait être sans intérêt, ‎car il ne présente rien de vraiment nouveau.
Son attractivité réside dans l’évolution du personnage principal, évolution qui semble s’aligner sur celle de la situation environnante.
Il y a aussi l’omniprésence du non choix et des non-dits, ses conséquences – sujets délicats qui s’adressent à pas mal d’entre nous – , mais on y voit surtout ce savoureux portrait de l’écrivain obsédé qui est dans une situation assez inconfortable, qui lui échappe, une situation comme une autre pas très lointaine et qui est presque présentée de façon métaphorique, voire est une mise en abîme.

C’est en cela que Le ciel rouge est agréable à regarder. Il traite impeccablement et implacablement le sujet de l’apparence et l’artiste intérieurement torturé. Bonne toile !

 

 


 

@cineprochereviews