Saint Seiya : The lost canvas _ Ep 1 à 26 (Les chevaliers du zodiaque), +++-

•Sortie France le : Diffusée initialement entre 2006 et 2011
•Synopsis et bande-annonce : SaintSeiya-thelostcanvas-vostfr (via La Chaîne Mangas/YouTube)
•Chronique :

 

Noir c’est noir — Plein de nouvelles choses — Réflexion philosophique sur l’existence, mais en mode manga …

Nouvelle série où la première adaptation de 1986 du manga Saint Seiya est encore revue, The Lost Canvas (manga de 2006) m’est resté comme une impression d’avoir vu un condensé de la bataille du sanctuaire de 1986 et de l’histoire de la bataille d’Hadès (2002).
En effet, une intéressante inédite guerre sainte, The Lost Canvas est une nouvelle déclinaison pour – je pense – la génération actuelle, la fameuse Z, celle dont beaucoup aiment lire les mangas.
Car les personnes comme moi, ou juste me concernant et appartenant à la génération qui fut biberonnée à la série télé du Club Dorothée, rien à faire, c’est LA série télé Les Chevaliers du Zodiaque du Club Dorothée la référence, et cela m’est presque agaçant d’avoir parfois l’impression que tout ceci tourne en rond côté nouvelles propositions, comme du multivers qui ne dit pas son nom !

Bref, depuis fort longtemps, ça bataille sec pour nous protéger du mal, nous, faibles petits humains que nous sommes.‎
‎Un à la conquête du noir le plus pur et le plus profond, un toujours très vaillant et va en guerre, une qu’il faut toujours sauver, une autre qui ressemble un peu trop à Sailor Moon, Saint Seiya : The Lost Canvas est une aventure faite de beaucoup d’histoires et de plein de nouveaux chevaliers.
Les classiques trop plein de bla bla et le larmoyant s’y trouvent, mais il y a aussi de la répartie assez ambiguë.
Saint Seiya : The Lost Canvas partie 1 et 2 (épisodes 1 à 26), cela se regarde, et même si certain.e.s personnes de la génération Club Dorothée qui en la lançant trouveront trop cela mou, long à venir et voudront s’arrêter au bout de 3-4 épisodes – genre moi – je vous avertis, autant ne pas du tout lancer la série.
Car, 26 épisodes de chacun 24 minutes, l’air de rien, les regarder tous d’affilées (série lancée à 20h30), on l’sent bien passer. Oui, j’avais envie de connaître « l’épilogue‎ » – de cette partie 1 et 2 – et chaque épisode attisait ma curiosité.

Au final ?
Une légère déception, malgré des bonnes découvertes comme le ‎Chevalier du Cancer qui ici est très attachant, très classe (personnalité, attitude, combativité durant un duel épique), il est probablement le personnage le plus intéressant avec le chevalier de la Vierge, qui lui dans l’épisode 7, nous offre un duel durant lequel les explications sur les différents mondes font repenser à bien des choses vues dans le manga de 1986.

En fait, Saint Seiya : The Lost Canvas, est tout simplement une nouvelle version de La Bataille du sanctuaire (d’Athéna) qui permet de faire la part belle aux personnages des Chevaliers d’Or et au Grand Pope, à leur témérité surtout.
Associé à nos connaissances de la bataille lancée sur nos écrans en 1986, il s’agit d’un très gros complément d’informations, mais !
Mais, le problème avec Saint Seiya demeure vraiment la multitude de versions. Et qui dit problème, dit solution !
Donc, afin d’apprécier chaque nouvelle série qui reprend la même histoire de base, il faut oublier tout ce que l’on a vu auparavant, faire un reset. C’est parfois irritant, mais nécessaire ! Sinon, il faut se contenter d’une version et éviter de se compliquer la vie et d’être ne serait-ce que légèrement déçu. Bonne visio !

 

 

« La mort libère de la souffrance de la vie. La mort apporte la paix »

 

« Le plus faible est toujours le jouet du plus fort. »

 

 

 


 

@cineprochereviews